
Musicien, auteur, compositeur, américain, Desmond Myers a choisi la musique soul, Rn’b, sensuelle et dansante. Après trois singles, il présente aujourd’hui un premier album de musique pop à base de synthétiseurs, « Shadowdancer », sur le label LVCO Production. Sortie le 8 octobre 2021.
Desmond Myers fait ses débuts aux États-Unis avant de venir jouer en France. Il a fait partie du groupe Her et a multiplié les expériences sur les scènes parisiennes. Un premier vinyle, soul et Rn’b, «Brothers and fathers», «Hydrangeas ».
« Shadowdancer » a été réalisé entre Atlanta et Paris. Plusieurs influences se retrouvent dans sa musique, notamment le groove et la soul inspirés de ses rencontres et de son origine américaine. Pour sa musique qualifiée de pop, Desmond utilise des synthétiseurs pour apporter ce côté moderne et rock. Il s’entoure de musiciens qui sont sur le devant de la scène de nombreux musiciens célèbres actuels: Mathieu Gramoli, batteur ( Her, Gael Faye), Pierre Elgrishi, bassiste (NACH, Clara Luciani), Louis Martin Renaud, guitariste (Théo Lawrence, Lou Doillon).
Premier single « Playing with fire », puis « Chinatown », « Shadows » aujourd’hui ponctue la sortie de l’album, sur le label LVCO Production. Il s’agit de l’acceptation de soi. Comment trouver une forme d’équilibre ? Desmond a mis toute son énergie et son envie à composer une musique dansante, touchante et sensuelle.
Interview Desmond Myers
-Quand avez-vous décidé de vous lancer pleinement dans la musique ?
DM : J’ai commencé à jouer de la musique sérieusement à l’âge de 18 ans. Auparavant, j’écrivais des chansons en trouvant quelques accords. La guitare était donc mon instrument de prédilection et tout jeune, j’aimais ces moments de recherche musicale. Comme un passe temps dans ma campagne, cela s’est approfondi ensuite. J’habitais à l’époque en Caroline du Nord. Un jour, une rencontre a façonné ma destinée. Un producteur allemand a écouté quelques unes de mes chansons. Il a aimé instantanément. Il m’a proposé de faire partie de son label et de me produire. C’était ma première expérience professionnelle.
-Après de nombreuses collaborations, vous commencez une carrière solo. Est-ce l’aboutissement d’un long chemin ? Quelles sont vos influences ?
DM : Dés mes débuts dans la musique, mes projets solo ont toujours été une motivation. A 14 ans, je composais déjà. Cela faisait partie de ma vie, de mon quotidien. Prendre ma guitare, chanter et jouer est un réel moteur. Tout en travaillant avec différents groupes, j’ai toujours privilégié mon travail d’écriture et de composition solo. Depuis ma rencontre et ma collaboration avec le musicien Mathieu Gramoli, du groupe Her, nous avons décidé de sortir un album. En tant que fervents musiciens, c’était important pour nous.
Mes influences sont diverses. Tout d’abord, je me souviens du rock vintage des années 60-70, que mon père écoutait. Cette musique m’a toujours plu et à façonné quelque part mon oreille. Je pense au groupe comme Pinck Floyd, Let Zepplin, Prince. Plus tard, j’ai découvert tout seul le Rn’b et le hip-hop.
– Dans quel registre classez-vous ce premier album ? Quelles ont été les étapes de création ?
DM : Le registre musical est soul rnb avec des éléments de rock et d’électro; un mixe d’instruments classiques et de synthétiseurs qui donne un côté pop. Il s’agit de musique indépendante.
Pour ce qui est de la composition, tout commence avec la guitare.
Je suis guitariste de base. L’idéal est de trouver la mélodie et les paroles en même temps. J’attache beaucoup d’importance aux harmonies. Je m’inspire du jazz, étant moi même fan de cette musique. J’en retiens le rythme et la part d’improvisation. Tout vient avec l’émotion. L’instant est important. Je compose au piano et à la guitare. La mélodie en elle même raconte déjà une histoire.
Avec d’autres compositeurs, nous avons créé un cercle dans lequel nous devions composer une musique par semaine. J’en ai gardé une grande sélection de titres. Nos préférés étaient ceux dans lesquels nous nous dévoilions. Là où nous faisions une sorte de demi-confession dans les textes qui nous rendait plus vulnérables. Le fait de s’exprimer peut faire mal. La récompense est d’arriver à toucher les gens.
Les thèmes récurrents sont l’infidélité, les tentations. J’ai grandi dans un milieu assez macho. J’ai découvert que je l’avais quelque part intégré. Il y a des remises en question. Ce sont des thèmes universels. Je parle aussi de l’acceptation de soi.
-Après une expérience en France, vous vous installez à Atlanta. Où préférez-vous travailler et enregistrer ?
DM : Intéressant… L’aventure a commencé en 2019. L’idée était de travailler 50% du temps en France et le reste aux USA. J’étais le seul américain du groupe. Avec les musiciens…., rencontrés lorsque j’étais en France, quand je faisais partie du groupe Her.
La crise sanitaire a tout bouleversé et les tournées ont été annulées. Cet album a vraiment été fait au milieu de l’Atlantique. Zoom et WhattsApp ont été nos principaux moyens de travail. Nous avons composé et arrangé les musiques.
Je n’ai pas de lieu préféré. Mon objectif est d’être présent aux deux endroits. La France m’est chère. J’y ai vécu des moments intenses, de rencontres, de découvertes, de galères aussi. J’y ai fait mon apprentissage avec ce sentiment d’aventure, de quête. De Belleville, au Lido, de Montmartre à Odéon, tous les lieux m’ont enrichi. Je suis heureux aujourd’hui de travailler avec des musiciens que je connais. Ils sont devenus mes amis et nous nous comprenons. Une équipe de rêve.
-A travers ce titre « Shadowdancer » que voulez-vous faire véhiculer?
DM : L’idée principale de cet album est l’acceptation de soi. Faire ressortir ses défauts pour mieux les assimiler. Il est quelque part étrange de défendre et de vendre une musique dans laquelle on parle de ses démons. L’artiste est un peu l’avatar pour le public. Les personnes peuvent alors se retrouver dans les batailles que j’explore dans les textes. Sous ce fond assez dur, il y a quelque chose de séduisant et de charmant.
Le titre « Chinatown » évoque mes années en France où je vivais à Belleville. Je me souviens, avec nostalgie, de toutes ces lumières, la nuit, lorsque je me baladais jusqu’à Pigalle. Pour un américain, la scène était magnifique. J’ai grandi à la campagne mais j’adore la ville. Toutes ces sensations m’ont inspiré.
« Shadows » est un titre plus personnel. J’avais envie de composer un morceau qui soit un plaisir de jouer en live. Il est le bouquet final de l’album. Mon message est de faire véhiculer l’idée que l’on a tous des défauts, des failles mais nous n’avons qu’une vie. Il faut s’accepter. Le meilleur moyen de les combattre est de danser.
-Quels sont vos projets ? Les tournées en France et à l’étranger ?
DM : Mon plus grand enthousiaste est d’arriver en France, à Paris et de retrouver le groupe pour jouer à la Maroquinerie, le 3 novembre 2021. Puis, nous faisons la première partie de Feu Chatterton, le 10 novembre. Nous entamons une résidence à Paris.
Ensuite, le projet est de partir en tournée, au printemps, aux USA.
« Shadowdancer »
Desmond Myers
LVCO Production/ Wise band/ Inouïe distribution/ Pbox Prod
« Shadows »
Single et clip-vidéo, sorti le 8 octobre 2021
http://www.youtube/Shadows/DesmondMyers
Sorti de l’album le 8 octobre 2021
En concert, le 3 novembre 2021, à la Maroquinerie, Paris
3 novembre La Maroquinerie Paris (20eme)-4 novembre – Primeurs de Massy (91)5 novembre – File 7 (club) – Magny-le-Hongre (77)6 novembre – Les Primeurs de Castres (81)9 novembre – Paloma – Nîmes (30)10 novembre – La Sirène – La Rochelle (17)12 novembre – Le KUBB – Evreux (27)