Musique

« Bliss », le nouvel album de Riopy

Pianiste compositeur et producteur français, Riopy s’est créé un univers musical bien à lui. Il parle avec le cœur. La musique est pure, intense, méditative, de genre néo-classique. Il présente aujourd’hui son nouvel album, « Bliss », sorti le 2 juillet 2021, chez Warner Classics.

Une définition de la musique néoclassique pourrait-on dire, par le mélange de classique, de contemporain et d’électronique. Riopy lui-même parle de musique de communication, de connexion et d’élévation.

Il a commencé à 21 ans à se produire à Londres dans différentes salles et à Paris : au Royal Opera House, au Soho House, au Chiltern Firehouse, au célèbre The Arts Club…. Il fait ses débuts au Steinway Hall. En 2017, il est nommé Young Steinway Artist par Steinway and Sons.

Riopy touche une très large audience à travers le cinéma, la télévision et la publicité; « The Danish Girl Mr Turner », « Jimmy’s Hall » et bien d’autres pour le cinéma. Il a collaboré pour la publicité avec Giorgio Armani, Bentley, Samsung…

Il signe ici un troisième album, après « Riopy » et « Tree of light » et s’attache à défendre l’idée de la musique émotionnelle.

©Riopy, Warner Classics

Interview : Jean Philippe Rio-py

-Comment votre histoire avec le piano a-t-elle commencée ? Avez-vous suivi des cours? Technique?

R : J’avais à peine deux ans que le piano m’intéressait déjà. J’en ai donc fait comme quand l’on commence à marcher. Mon approche était complètement naturelle.

Je n’ai jamais eu de règles établies. A l’époque, l’effervescence du piano contemporain n’existait pas. Il était tout ce que je voulais faire. J’ai toujours créé, sans prendre de cours, en écoutant les sons. Pourtant, il y a de la technique dans ma pratique. Le fait de toujours tout compter m’a aidé inconsciemment dans ma musique à développer des rythmes. Je perçois la musique comme les mathématiques. J’ai développé ainsi ma technique.

-Compositeur pianiste, qu’est-ce qui vous anime dans cet exercice ? Et avez-vous des influences ? De quel genre ?

R : Les influences viennent pour moi de la vie. J’ai grandi sans télévision. L’expérience et la vie m’ont appris. C’est pourquoi ma musique a cette profondeur. J’ai connu l’anxiété, la solitude, cette expérience vient s’y transcender. J’ai bien évidemment écouté Coldplay ou d’autres groupes de musique sans que cela soit pour autant une influence. La création est quelque chose que l’on ne connait pas, qui vient de notre inconscient. Il faut un certain niveau de conscience pour pouvoir donner quelque chose qui va aller au-delà de l’intellect, comme disait Freud. Pour moi la musique signifie toucher à l’inconscient. Je me suis énormément intéressé à la neuroscience. Dans les moments difficiles de ma vie, le seul endroit où j’étais bien était au piano. Passionné, j’ai fait beaucoup de recherche et j’ai créé une musique de méditation pour aider le cerveau à atteindre un état de plénitude.

En ce qui concerne le genre, je n’aime pas forcément le terme néo-classique. Je fais de la musique, simplement. Je parlerais plus de musique du monde. Mes morceaux sont uniques, il y a des mélodies et des harmonies. Lorsque je fais mon travail avec orchestre et des cordes, (« Braveheart »), on peut évoquer alors le néo-classique.  

– Vous avez réalisé de nombreuses musiques pour des spots publicitaires, l’exercice est-il le même que pour vos compositions personnelles?

R : Dans la création et dans les compositions personnelles, les limites sont anoblies. Il n’y en a pas. Lorsque l’on crée pour l’image, on s’en inspire pour apporter quelque chose. Les contraintes sont présentes. L’exercice est complètement différent. Jusqu’à présent, j’ai eu de la chance en travaillant pour des projets que j’aime où j’ai réellement pu apporter quelque chose. L’important est d’être sur la même longueur d’ondes avec l’équipe de pub et de comprendre ce qu’ils veulent alors qu’ils ne sont pas musiciens. C’est un réel challenge de saisir de façon émotionnelle ce que la personne veut. Là j’utilise mon intellect avant de laisser le cœur parler et de créer la musique. Ma musique est émotionnelle.

©Riopy, Warner Classics

-Vous présentez aujourd’hui un nouvel album, que concrétise-t-il? Y-a-t-il un message ?

R : « Bliss » traduit cet état de perfection d’être, en anglais « bliss is the perfect state of beings ». Je parlerai d’état d’être ou de plénitude où nous sommes juste là, bien, de tous ces états de perfection d’être. Je défends à travers cet album cet état de bien être. La musique nous fait du bien. Elle a un pouvoir extraordinaire. Bliss est mon troisième album de piano, le prochain sera différent. A la fois compositeur et producteur, la sortie de cet album est très importante pour moi, c’est un langage. Je voulais que ce soit le plus pur possible. Toute l’énergie passe à travers la conscience.

-Quels sont vos projets de tournées et de concerts ?

R : Un concert aura lieu à Paris prochainement, à la rentrée. Je travaille sur ce concert un peu spécial, je ne veux pas en dire plus pour l’instant.

Une tournée internationale est prévue, en Chine et aux Etats-Unis. Elle devait avoir lieu l’année dernière et a été repoussée en raison de la crise sanitaire.

« Bliss »

Nouvel album de

Riopy

Sortie le 2 juillet 2021

Chez Warner Classics

Clip-vidéos disponibles sur You Tube:

Le dernier, Sweet Dream : https://youtu.be/qxT2Z0fdKZY

Sky Opus Fire  

La Vernatelle 

www.riopymusic.com

www.warnerclassics.com

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