Jeune chanteur, compositeur, auteur américain de Minneapolis, originaire du Kenya, présente un premier album, intitulé « Tales of America », sorti le 15 février 2019, chez Verve Records, Universal Group Music. A la fois folk et rock, sa musique est harmonieuse. Il sera sur la scène du Nouveau Casino, à Paris le 13 mai 2019.
JS Ondara est un artiste musicien complet. Il passe de la création à l’interprétation. Il se lance depuis peu, dans la musique, créant des morceaux diffusés sur des radios locales et sur You-tube. Inspiré par les musiques de Neil Young, Bob Dylan, Radiohead, il trouve son style, s’appuyant sur son instrument de prédilection, la guitare.
Une voix, un style proche de grands chanteurs de folk tels que Tracy Chapman, il compose et écrit ses textes sur des thèmes différents, d’histoires, de migrations, de rencontres. L’album est une invitation au voyage, un regard sur les vastes territoires américains. La guitare l’accompagne sur tous les titres, un son acoustique. A la fois « pleureur » et conteur, il raconte, à la façon d’un poète, des histoires de vie, des moments de joie, de peine, de cœur. Les titres résonnent déjà dans nos esprits, « Torch song », « Television girl », « Saying Goodbye », un des titres best.
JS Ondara interprète ses textes avec beaucoup de vérité et l’auditeur, saisi par l’émotion, plonge dans cet univers mélodieux.
Interview de JS Ondara
-A quel moment vous êtes vous lancé dans la musique?
JSO : Je joue de la guitare depuis que je suis parti vivre aux Etats-Unis, il y a environ 6 ans. Avant, je vivais au Kenya. Je chantais souvent et j’écrivais des textes, tout jeune déjà, à l’âge de 7 ans. La musique est devenue plus importante pour moi à 21 ans où j’ai appris à composer avec la guitare, vivant une expérience unique sur le territoire américain, à Minneapolis, où ma vie a changé. L’émotion s’est soudainement traduite artistiquement et j’ai ressenti ce besoin de m’exprimer à travers le chant et la guitare. Mon but premier lorsque je me suis installé aux Etats-Unis était de faire de la musique.
Un de mes plus forts souvenirs est le moment où j’ai entendu mes compositions à la radio, il y a deux ans, toujours à Minneapolis. Surpris, j’ai alors pris conscience du chemin que j’avais parcouru.
-Avez-vous des références musicales?
JSO : L’artiste que j’admire le plus est Bob Dylan. Il est une figure majeure de la musique folk et rock. Il est pour moi un modèle, une référence, autant dans la musique que dans la vie. Il a personnalisé les styles musicaux et a mis l’accent sur les traditions de la musique américaine, le gospel, le jazz, la folk, le blues. Neil Young, Jeff Buckley, Van Morrison, sont aussi des modèles. La musique est un vaste domaine où les genres se croisent, comme le rock et la folk. Ces musiciens ont montré cette possibilité de mixer les genres musicaux.
-Comment procédez-vous lorsque vous composez vos chansons ? Le processus créatif?
JSO : Dans cet album, « Tales of America », je parle de mon expérience aux Etats-Unis. Je livre mon interprétation de « l’American dream », du rêve américain et du monde en général.
Je commence par écrire le texte. Les mots viennent peu à peu. La deuxième phase est de trouver, avec ma guitare, la mélodie. J’essaye de capter la spiritualité de l’histoire et je finis par trouver les notes les plus adaptées, à une romance, une plainte, une déclaration.
-Pensez-vous qu’un musicien est également un poète, un messager? Dans vos titres, des rires « Television girl » et des pleurs « Saying goodbye », différentes émotions…
JSO : Oui, exactement, les artistes sont en quelque sorte des poètes, des messagers. Je procède de la même façon qu’un peintre qui crée son tableau. Je mélange les mots et je les associe. Je suis très attaché au texte. J’aime la musique, j’aime les mots. Le chemin est le même pour tous les artistes. Il y a forcement une corrélation entre la musique, l’art et l’histoire.
Pour mon album, « Tales of America », j’avais ce titre en tête depuis longtemps, comme une fantaisie, pour raconter mon histoire aux Etats-Unis.
« Saying Goodbye » est ma première chanson, je dis « au revoir » à mon passé, pas seulement à ma famille, mais aussi aux traditions, à la culture.
« Telivision girl » est plus une chanson d’amour, une chanson mystérieuse où je parle de l’amour comme une illusion. L’amour existe mais tu ne peux pas l’atteindre. C’est un peu comme le rêve américain.
Je prépare déjà un nouvel album. Mon but est de créer à la façon d’un peintre et de donner mon regard sur le monde.
« Tales of America »
JS Ondara
Sorti le 15 février 2019
Verve Records, Universal Group Music
En concert le 13 mai 2019
Au Nouveau Casino, Paris