Artiste photographe, portraitiste et plasticien, Yves Marcellin, expose sa dernière série photographique « Figures libres », à la galerie Bortone, dans le 6e arrondissement, à Paris, du 22 février au 5 mars 2017.
La galerie d’art contemporain Corrado Bortone est spécialisée dans le design, la mode, le nu et le portrait.
Yves Marcellin, méditerranéen, l’artiste est installé dans le sud de la France, à Ramatuelle : L’Atelier des Fées est un espace de vie et d’exposition, face à un jardin surplombant la plage de Pampelonne. Les œuvres sont en grand format, sous verres acryliques.
La photographie est avant tout pour lui un art, une philosophie. Sa démarche créative est sans limite. Il utilise, comme un peintre sa palette, photoshop. Le numérique est son outil, lui permettant de jouer entre réalité et abstraction. Des couleurs et des impressions sont ajoutées, accentuant les émotions, les comportements, les attitudes. Il modifie l’image première en combinant des traits, des formes, pour que l’émotion soit plus forte et pour éveiller notre curiosité. Le photographe cherche à surprendre.
Yves Marcellin a participé à de nombreuses expositions, notamment au Salon international d’Art contemporain de Nice en 2014, à l’Atelier des Fées, à Ramatuelle et à la galerie Corrado Bortone, à Paris, en 2015. A l’occasion des Rencontres photographiques d’Arles, il expose une série monographique, en 2015 également, à la galerie Arles. Ses œuvres sont exposées à l’Espace culturel du Lavandou en 2016.
La série « Figures libres », est la dernière en date. Le modèle « Princesse Zamzam » fait vivre les clichés et en devient une icône.
Interview d’Yves Marcellin
-Qualifié de portraitiste, qu’est-ce qui vous attire dans ce genre photographique?
YM : La création est avant tout un travail de recherche et de tâtonnement. Au-delà du réel immédiat, je m’interroge sur la construction de la photo. Le numérique est un outil précieux. Je retrace un univers protéiforme en intégrant à la représentation du corps nu des images de notre environnement architectural ou minéral.
-Attaché au modèle vivant, quel est le processus de création?
YM : En fait, le processus de création se fait en deux étapes. La première étape consiste, après avoir déterminé le thème de la série, à réaliser un shooting classique en studio (rarement en extérieur). J’utilise un Nikon D 800 qui est l’un des appareils numériques les plus puissants en 24X36, très adapté pour les portraits (34,6 millions de pixels).
La deuxième étape consiste à travailler sous photoshop pour créer une œuvre digitale à partir du cliché numérique.
-Après les séries photographiques « Autoportraits« , « Shining« , « Remémorations« , vous présentez aujourd’hui « Figures libres« , un thème ouvert; cela vous permet il d’élargir votre vision?
YM : « Figures libres » est une étape importante dans mon parcours car je présente ici plusieurs portraits de nus qui intègrent des éléments non-humains tirés d’un environnement urbain ou un environnement minéral.
-Le modèle devient icône dans vos oeuvres chargées d’émotions, à plusieurs reprises. »Princesse Zamzam », modèle de cette série, a-t-elle influencé votre travail?
YM : Sa beauté m’émeut. Je la représente donc soit traditionnellement dans le cadre de nus artistiques soit digitalement, intégrée dans un univers non humain.
« Figures libres »,
Du 22 février au 5 mars 2017,
Vernissage jeudi 2 mars 2017, de 18h à 21h30
La Galerie Corrado Bortone.
13 rue Mazarine, 75006 Paris.
+330687750280
Yves Marcellin,
L’Atelier des Fées,
183 Résidence de la Roche des Fées, 83350 Ramatuelle