Chanteur de musique jazz, Gregory Porter signe un dernier album »Take me to the Alley« , sorti en 2016.
Avant tout artiste, il compose, écrit, chante et joue même la comédie. Il commence la musique aux Etats-Unis , à Bakersfield en Californie, puis à Brooklyn dans des clubs de jazz et des chorales de Gospel.
Influencé par de grands musiciens tels que Marvin Gaye et Nat King Col, il compose des morceaux avec des raisonnances de soul.
Une référence dans la musique jazz actuelle, son univers est le reflet d’un passé musicalement riche d’histoires et de sincérité.
Son premier album, « Water« , sorti en 2010, est un vrai succès. C’est avec douceur qu’il nous parle d’amour, d’espoir, de rêverie.
Titre: « 1960-What?« …
Il continue avec l’album « BeGood » en 2012, où l’esprit du jazz est encore plus présent avec le titre « On my way to Harlem« . Le jazz est ancré dans l’histoire, racontant des faits. C’est exactement ce que fait Gregory Porter. Avec beaucoup d’émotion, il nous conte des histoires. Il y a ce sentiment de plénitude, comme le titre de l’album l’indique.
« Liquid Spirit« , est son 3e album, sorti en 2013. Il remporte le Grammy Award du Meilleur album de jazz vocal. Il ne cesse de nous surprendre et de nous toucher: « I fall in love too Easily« , « Consequence of love« …
Un maître dans ce registre, le mélange de jazz et de soul nous transporte. La poésie est partout, dans ses textes comme dans les images des clips-vidéos.
Accompagné des mêmes musiciens, le pianiste Chip Crawford, le bassiste Aaron James, le batteur Emmanuel Harrold,le saxophoniste alto Yosuke Sato et le saxophoniste ténor Tivon Pennicott, il réalise son dernier album « Take me to the Alley » toujours suivi par Kamau Kenyatta, son professeur de musique et producteur.
Il connait un vif succès aux Etats-Unis et en Europe.
Le chant n’est pas la seule discipline que Gregory Porter maîtrise. Acteur, il joue dans différentes comédies musicales notamment à Broadway: « Ain’t Nothin’ But the Blues« , puis en 2014, « Nat King Col and Me« .
Tous ses textes parlent pas seulement d’amour mais aussi de blessures, de douleurs et d’injustices.
Une musique très dansante, on se laisse emporter par sa voix convaincante et rassurante.
Fort de son expérience, il collabore avec différents artistes en France et à l’étranger. Il reprend « Don’t Let Me Be Misunderstood » avec Jamie Cullum pour son album « Interlude« .
C’est avec « Diclosure« , musique house, électronique, que Gregory Porter enregistre la chanson « Holding-on« , un des titres du dernier album. Ce qui apporte un côté plus house à la musique jazz qu’on a l’habitude d’entendre. Il nous parle avec tendresse.
Tout en respectant la musique jazz et soul, il nous raconte avec modernité des histoires simples, actuelles avec une étonnante sincérité. On a alors ce sentiment que l’amour balaye la médiocrité, l’injustice. Le spleen du jazzman est toujours optimiste.
« Take me to the Alley« , Gregory Porter
En concert au Grand Rex, à Paris
le 17 octobre 2016
Et en France et en Europe…
Label Blue Note