Renato d’Agostin photographie au cours de ses voyages des paysages, des personnages. Ainsi, la série « 7439 » est une sorte de « road trip ». Les clichés sont des paysages en noir et blanc. Elle est présentée à la galerie Thierry Bigaignon, à Paris, du 13 mai au 9 septembre 2017, parallèlement avec la série « Confine » de Vittoria Gerardi, artiste invitée, du 12 août au 9 septembre 2017.
« 7439 », comme 7439 de « miles » parcourus à travers les Etats-Unis en moto, de New York à Los Angeles, plus en BMW.
Renato d’Agostin, originaire d’Italie, commence la photographie à Venise, avant de partir découvrir d’autres villes en Italie, aux Etats-Unis et au Japon.
Il a choisi d’accès son sujet sur les paysages rencontrés lors de ses expéditions.
Comme les plus grands artistes, tels que Robert Frank, Jack Kerouac, il est attiré avant tout par l’immensité, la nature et l’aventure.
Il capte la lumière et donne à ses images une couleur personnelle, avec des choix d’angles et de plans. Renato capte l’instant propice au déclic. Il travaille ensuite avec beaucoup de technique et d’application au développement en chambre noire des clichés. Ainsi, chaque œuvre donne l’impression d’être une carte postale.
Renato utilise le noir et blanc et axe la plupart du temps son objectif sur un élément (Grand Canyon, 2015) ou un lieu (Texas Road, 7439). Ces travaux en couleur s’approchent de la peinture. (Jesolo Lido 2014).
Après sa première expérience à Milan au studio Maison Sabbatini, il assiste le photographe américain, Ralph Gibson, maître de l’effet dramatique surréaliste et de l’abstraction, à New York, avant de se lancer dans des projets personnels. Il apprend, à ses côtés, à travailler les contrastes, la lumière et la mise en valeur de l’objet.
Tous ses travaux photographiques sont des images étudiées, inspirées de ses voyages.
La plupart des séries, comme « 7439 », ont donné naissance à des livres photographiques et des expositions : Proxémique, Kapadokya, Acrobates, Tokyo, Métropolis… dont Métropolis, à la galerie Leica à New York.
La série « 7439 » est exposée internationalement, dont à New York, avant d’être présentée à Paris, à la galerie Condé Nast, Freedom Tower. Différentes galeries l’ont accueillie, la galerie d’Art moderne et contemporain à Venise San Dona di Piave, MC2 galerie à Milan…
Renato d’Agostin saisit l’instant et ses photos donnent une impression d’infini et d’immensité. On y plonge avec plaisir, prêt à poursuivre la route, emporté par notre imagination.
Interview de Renato d’Agostin :
-Comment avez-vous commencé la photo ?
Rd’A : J’ai commencé à m’intéresser à la photographie à 17 ans, dans une petite ville près de Venise, San Dona di Piave, où je suis né. Je regardais les choses autour de moi avec un œil photographique. J’avais envie de figer ces images.
Mon père, sans être professionnel, m’a transmis cette passion. J’ai donc pris son appareil photo pour débuter.
Plus tard, j’ai suivi des cours dans une école de la ville. Le dernier portait sur la chambre noire. Curieux et intéressé, j’ai su à ce moment là que je voulais faire de la photographie plus professionnellement.
Mes travaux ont été vus par de nombreuses personnes et j’ai poursuivi mon apprentissage à Milan. Assistant photographe pendant plus de deux ans, je travaillais parallèlement sur mes travaux personnels, les présentant dans des galeries et des fondations.
Comme tout photographe passionné, je suis parti à New York, et j’ai travaillé intensément. Pour moi, la photo existe vraiment là bas.
Dans la dynamique de la ville, j’ai rencontré le photographe Ralph Gibson, une personne incroyable qui m’a fait vivre une expérience inoubliable. Je l’ai assisté et j’ai beaucoup appris à ses côtés. Il m’a permis de comprendre que la chose la plus importante est d’étudier non seulement la photographie, mais aussi l’architecture, la peinture, le dessin.
-Dans quel genre photographique vous situez-vous ?
Rd’A : Certains me qualifient de « street photographer ». Je ne suis pas exactement cela car je fais aussi des portraits. Je suis entre deux genres, mais je n’aime pas les catégories.
L’instant est primordial. Je m’intéresse à la direction de la photographie et au sentiment d’infini. J’aime voir mes photos. Je cherche toujours à trouver l’essentiel, le minimalisme, le silence. La chambre noire est mon moment d’intimité et de réflexion où je prends le temps de trouver une raison à mon choix photographique.
-Le voyage fait partie de vos œuvres, est-ce pour cela que vous avez choisi la photo ? Où se trouve la part d’aventure dans la photographie ?
Rd’A : J’ai commencé à voyager à 18 ans. Je me suis rendu dans les plus grandes villes d’Europe, avec mon appareil photo. Je ne connaissais pas l’aboutissement de tout cela. Le résultat est que j’aime la photographie, et je continue aujourd’hui à voyager. Le voyage est une expérience. Il est essentiel pour trouver ma direction. Il m’inspire.
-Lors de vos différents voyages, quel est le souvenir le plus marquant ?
Rd’A : Lors de mon voyage au Nouveau Mexique, avec mon amie Vittoria, nous avons assisté à un orage effrayant. Il y avait des éclairs incroyables. Je n’ai jamais pu prendre une photo, j’étais terrorisé et complètement envoûté par ce spectacle dément. Pour la première fois, je n’ai pas pris de photo de quelque chose que j’aime.
-Techniquement, vous donnez à vos photos un aspect ancien, en noir et blanc, un choix artistique, quels en sont les qualités?
Rd’A : Tous les tirages de cette série, exposés à la galerie, sont tirés en chambre noire. Par pure envie de suivre mon instinct, je ne veux pas le contrôler. Je travaille avec un appareil photo argentique.
Un rapport se crée entre le moi et le sujet. Il y a un respect pour tous les éléments dans la chambre noire. C’est un endroit de méditation qui me correspond. J’ai le sentiment que tout est plus touchable, plus direct.
Le photographe doit trouver le moyen qui le mènera au résultat qu’il souhaite.
-Y-a-t-il une référence cinématographique dans vos photographies ? Si je vous dis « Texas Road », pouvez-vous me raconter ?
Rd’A : Ma photographie est proche du cinéma. Le lien entre eux est direct car il y a une image, en mouvement ou figée. Certains y trouvent un rapport. Mais le cinéma ne me procure pas autant d’émotions que la photographie. Je cherche à suggérer un sentiment, un endroit. Ainsi la connexion avec les images donne peut-être cet effet de cinéma.
-Avez-vous commencé un autre projet photographique ?
Rd’A : Je travaille sur un projet photographique depuis quelques mois. Il s’agit d’images en couleur du jardin « Giardino Barbarigo Valsanzibio », à Parme en Italie, datant de 1600. J’ai commencé la photographie en couleur, il y a trois ans. Le noir et blanc rend le silence, arrête le temps et crée plus de distance, à l’inverse de la couleur. Je suis émerveillé car le temps n’a pas d’emprise sur ce lieu. Rien n’a changé. Les plans sont les mêmes : le labyrinthe, des choses symboliques. Je vais travailler avec un poète italien.
J’ai également en projet la réalisation d’un livre photographique sur Shanghai, Istanbul et Washington.
Avec ma compagne Vittoria, nous travaillons sur un autre livre photo intitulé « Dirt ». Ce sera un livre accordéon. Pour ma part, se sera huit photographies de voitures tamponneuses et pour Vittoria une série de paysages. Le livre a pour thème la violence, la violence humaine et celle du paysage, en corrélation avec le paysage politique américain violent.
7439- Renato D’Agostin, du 13 mai au 9 septembre 2017-05-04
Vernissage public et signature du livre « 7439 » samedi 13 mai de 12h à 19h
Confine-Vittoria Gerardi-artiste invitée-du 12 août au 9 septembre 2017-05-04
Rencontre avec l’artiste samedi 13 mai de 12h à 19h
Galerie Thierry Bigaignon
Hôtel de Retz,
9 rue Charlot, 75003 Paris
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