Musique

« Parisian mambo », le nouvel album de Cecilya & The Candy Kings

La musique des années 50 a marqué toute une génération. Le blues, le swing, le rock sont des genres qui se mêlent. Cecilya, autrice, chanteuse et compositrice, originaire de Barcelone a créé son groupe, Cecilya & The Candy Kings. Leur musique est à la fois swing et rhythm’n’blues, avec des sonorités actuelles.  « Parisian mambo » est le 3ème album de Cecilya et le 2ème avec The Candy Kings. Sortie le 18 avril 2025, label Rock’n’Hall by Dixiefrog.
En concert au Triton, Porte des Lilas le 17 mai 2025.

La musique fait écho aux années 50.
Cecilya Mestres est une réelle passionnée du genre, le blues n’a pas de secret pour elle. Elle a commencé jeune à se lancer dans la musique. Son
passage remarqué dans The Voice Espagne (2017) l’a amenée à réaliser son propre TEDxTalks (2019). Cecilya s’est produite aux quatre coins du monde.
Élue « meilleure artiste féminine de blues » par le renommé programme de radio anglais « The Blues Lounge Radio Show ».
Le deuxième album de Cecilya & the Candy Kings est « Back in 1955  » (2023) réalisé avec le compositeur Rodolphe Dumont.
Il l’accompagne également sur le dernier, « Parisian mambo ». Un travail d’équipe qui l’amène a constituer son équipe, Candy Kings : Rodolphe Dumont – guitare électrique, Jean-Marc Labbé – saxophone baryton, Olivier Cantrelle – piano, Cyrille Catois – contrebasse, Guillaume Destarac – batterie.

           Interview : Cecilya Mestres

– Quand vous-êtes vous lancée pleinement dans la musique ?

C : Tout a commencé à l’âge de trois ans quand j’ai insisté auprès de ma mère pour prendre des cours de musique. Je lui ai montré un flyer d’une école de musique. Elle m’a inscrite dans cette école où j’ai appris le piano et le chant, puis des genres différents du jazz au classique, du rock à la country. Plus tard, vers l’âge de quatorze ans, j’ai fait ma première scène. Après mes études universitaires, à 22 ans, j’ai quitté mon village près de Barcelone pour Mallorque. Je jouais dans la rue. À ce moment là, j’ai commencé à vivre de la musique. À Mallorque, j’ai découvert le blues et le swing. Cela a été une révélation. J’ai trouvé ma voie là bas.

– En quoi les années 50, le blues, le swing vous ont-ils captivée ? Qu’est-ce qui vous a accroché ?

C : Une personne proche m’a prêté un disque de ce genre et à l’écoute de celui-ci, j’ai su que c’était ce que je souhaitais faire. J’ai découvert toute l’esthétique rétro qui m’a beaucoup plu. Ce thème est très accrocheur. Avec ces rythmes, j’ai compris que je pouvais transmettre un message. La musique est assez simple mais directe.

– Vous multipliez les expériences et les scènes. Aujourd’hui vous présentez « Parisian mambo » nouvel album. Comment l’avez-vous construit?

C : « Parisian mambo » est le troisième album composé de chansons originales et le deuxième avec les Candy Kings, groupe constitué. Les thèmes sont divers. Avant tout, j’y évoque Paris, ville qui m’a fait grandir. Avec « Mambo » je fais référence également à mes racines latines. Le mambo, dans les années 50, a été un phénomène de masse.Tout le monde en écoutait. J’ai beaucoup d’inspirations. On y retrouve du blues, du boogie, du swing, du jazz. Beaucoup d’artistes m’inspirent, de Little Richard à Sam Cook, Johnny Guitare Watson, Elvis…
Nous créons à deux, avec Rodolphe Dumont, mon compositeur. J’écris les textes. Le titre « Travelling » parle de la liberté des femmes. « Ruby » évoque une artiste qui n’a jamais cru en elle. « Paris Mambo » parle de Paris. « By the sea » est une chanson sur la guérison, sur le nouveau départ, le fait de recommencer sa vie.
Le processus de création pour chaque chanson est toujours différent. Avoir un studio à la maison nous permet de d’essayer plus de choses. Une chanson est comme un tableau, il faut choisir les bonnes couleurs.

– Quels éléments nouveaux notez-vous dans votre approche créative, votre collaboration avec les musiciens ?

C : Les Candy Kings ont changé. Les musiciens ne sont plus les mêmes. Le label avait imposé les musiciens sur l’album précédent. Pour celui-ci, j’ai choisi moi-même, une équipe française, avec la complicité de Rodolphe.
J’ai invité Sax Gordon, le saxophoniste. J’adore son travail. Cet album nous a pris du temps. Nous n’étions pas pressés. Parallèlement à la préparation, nous avons continué à donner des concerts. Nous avons poursuivi notre tournée.
L’esthétique rétro des années 50, des tatouages au style vestimentaire, me plaît énormément. Cette passion fait partie de moi.

– Quels sont vos projets ?

C : Nous nous concentrons sur la sortie de l’album. Deux singles sont déjà sortis, « Parisian mambo » et « Ruby ».
La présentation sur scène est prévue pour le 17 mai, au Triton à Paris.
Ensuite, nous poursuivrons notre tournée en France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Espagne et en Hollande. Nous étions récemment aux USA, une superbe expérience, c’était un rêve de jouer là où cette musique est née.
Ravie de proposer cet album, j’espère qu’il va plaire.

« Parisian mambo »
Cecilya & The Candy Kings
Label Rock’n’Hall by Dixiefrog

En concert au Triton Paris
Le 17 mai 2025

Line up
Cecilya – chant
Rodolphe Dumont – guitare électrique
Jean-Marc Labbé – saxophone baryton
Olivier Cantrelle – piano
Cyrille Catois – contrebasse
Guillaume Destarac – batterie

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