Musique

« Mojo Girl », le nouvel album de Rose Betty Klub



Rose Betty, de  son vrai nom Marie Nosmas, chanteuse, musicienne, compositrice a créé son style, alliant le jazz et la soul. Ses influences sont multiples. Après de nombreuses expériences, elle présente aujourd’hui, accompagnée de son quintet, son nouvel album « Mojo Girl ». Sortie le 7 février 2025. En concert le 18 mars au Sunside à Paris. Klamauk Productions/ Inouïe Distribution.

Depuis ses débuts dans ce domaine musical, le jazz, Rose Betty a trouvé ses cordes, sa voix, son genre, autant dans le look qu’elle s’est créé que dans sa musique. Elle s’impose et concrétise son parcours. Après deux albums remarqués, « Good » et « Bleu », des compositions originales, elle affine son style. Sa musique jazz est teintée de rythm’n blues, de soul, de boogie woogie, de rock n’roll et de blues.
Elle dévoile un jazz
intimiste, rythmé et poétique. Accompagnée par les musiciens
Jon Da Costa Ferreira – alias Johnny Mustang, à la guitare, Estelle Vidal – alias Stella Brown, au piano, Romain Portet – alias Clyde « Mojo » Jones, à la contrebasse, Simon Grillères – alias Scott « Hi Hat » Jenkins, à la batterie, Caroline Lavina, alias Marla Vegas, choriste.
Le groupe a fait les premières parties de Ben l’Oncle Soul, Cyrille Aimée ou Raphaël Lemonnier.

©Photo: Laurent Vilarem/ Rose Betty Klub




   Interview : Rose Betty (Marie Nosmas)

– Passionnée au départ de musique soul jazz, à quel moment avez-vous décidé de vous lancer complètement dans ce domaine ?

MN : À la base, je suis comédienne et metteur en scène, danseuse également. J’ai une formation en comédie musicale. J’ai donc une maîtrise dans plusieurs domaines artistiques, très attirée par les comédies de types Broadway. Mon parcours est avant tout le théâtre et plus précisément le théâtre musical.
J’ai étudié à Nice, puis à Montpellier.
Mon penchant pour le jazz découle de mon goût prononcé pour la comédie musicale qui, historiquement vient de là. J’étais fan à l’époque de Cole Porter, du jazz des années 30/40.
J’ai réellement débuté il y a une quinzaine d’années. J’ai commencé à chanter avec cette esthétique théâtralisée, avec l’image de la pin-up des années 50.
Rose Betty Klub est mon premier groupe. Au niveau de la création musicale, je travaille en binôme avec Jonathan Da Costa Ferreira, alias Johnny Mustang, guitariste du groupe.

– Avez-vous des influences, des références ? (Amy Winehouse)

MN : Effectivement, Amy Winehouse revient de temps en temps dans les comparaisons que les gens peuvent faire. Nous avons les mêmes influences, le jazz avec des chanteuses comme Dinah Washington, la soul des sixties, le mouvement de la Motown. Je l’ai découvert après avoir monté le groupe Rose Betty Klub. Dans cet album, on retrouve des sonorités de soul des années 60, comme chez Amy Winehouse. Nous nous sommes inspirés du rythm’n blues.

– Vous créez le groupe Rose Betty Klub?  Comment en avez-vous eu l’idée ? Les rencontres? Les parties créations?

MN : Le Klub est un hommage au Club de Django Reinhardt. Après les orchestres de jazz, nous parlions de format club, la petite formule. Je cherchais un nom qui rassemblerait groupe, équipe et quartet. Ainsi est né Rose Betty Klub.
Je crée avec Jonathan Da Costa Ferreira. Il écrit toute la partie musique. J’écris les textes. Ensuite, nous partageons avec le groupe pour échanger nos idées et faire les arrangements. Nous sommes six, trois filles et trois garçons. Ce qui apporte un équilibre, avec des noms de scène, comme souvent pour les musiciens de jazz.

– Aujourd’hui vous annoncez la sortie d’un nouvel album, est-ce l’aboutissement d’un long travail ? Y-a-t-il un message particulier ?

MN : L’idée première de l’album était de créer la musique d’un polar imaginaire, une musique de film. J’aime qu’il y ait une dramaturgie, j’écris toujours pour des personnages.
L’album est éclectique et regroupe différents univers, comme dans un film.
L’album « Mojo Girl » est l’aboutissement de trois ans de travail pour Jon.
Le message serait de sortir de la réalité et de se détendre. Je l’ai écrit dans ce sens. Il s’agit d’un bateau de croisière qui traverse l’Atlantique.  Nous avons imaginé être le groupe de cette croisière. J’y évoque de nombreux personnages qui essayent de s’évader, des personnages ambivalents qui en font des personnages attachants. « Mojo Girl » est l’histoire d’une fille qui essaye de mener sa barque, de rester positive malgré toutes les mésaventures. L’album est énergique, positif et amène de la bonne humeur.

– Vous serez sur scène prochainement, avez-vous de nombreux souvenirs des précédentes scènes, de vos collaborations ou 1ères parties avec d’autres artistes ?

MN : Nous joueons partout en France. Nous avons fait beaucoup de Festivals de jazz. Également, des premières parties, dont celle de Ben l’Oncle Soul. Nous en gardons un très bon souvenir , les choristes étaient époustouflants. Le prochain concert est prévu le 18 mars 2025, au Sunset à Paris.
J’aimerai prochainement arriver à faire un format cabaret, imaginer une formule spectacle pour l’avenir.

©photo: Laurent Vilarem/ Rose Betty Klub

« Mojo Girl »

Rose Betty Klub

Sortie de l’album le 7 février 2025

En concert le 18 mars au Sunside à Paris

Klamauk Productions/ Inouïe Distribution

@rosebettyklub

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.