Musique

« Cantique des Quantiques », de Leo Courbot, extrait de l’album « Passion at a Distance »

Leo Courbot, guitariste, compositeur, chanteur, présente un extrait de son deuxième album, « Passion at a Distance », intitulé « Cantique des Quantiques ». Guitares, batterie, rythmes enjoués, la musique est énergique, funky et rock.
Sortie de l’album le 22 mars 2024.

Leo Courbot est avant tout un guitariste affirmé qui s’intéresse à différents univers musicaux, dont le rock, et plus précisément qui s’attache aux instruments guitare et batterie. La musique entrainante est imprégnée d’influences diverses, déjà ressenti dans son premier album, « Vatic Vintage »; puis son dernier EP, Wormholes, sortie en octobre 2022.
Il s’entoure de nombreux musiciens dont les batteurs, Michael Bland (Prince, George Benson …) Gêne Kake (Meshel Ndegeocello, D’Angelo, Maxwell), Stéphane Galland (Joe Zawinul, Ozark Henry…) et Pat Dorcean (Ida Nielsen, Jeg Lee Johnson, Zap Mama)….
Cet album met en avant toutes ces influences. Il est le reflet d’un nouveau souffle, d’une nouvelle énergie. Il parle d’amour en utilisant un vocabulaire cosmique, des histoires surprenantes, touchantes.
La pochette de l’album est signée par le dessinateur, Philippe Caza.

©Leo Courbot

Interview: Leo Courbot

– Votre instrument de prédilection est bien la guitare ? Comment avez-vous commencé ?

LC : Je garde encore en mémoire ce déclic qui m’a poussé à me lancer dans la musique. À l’âge de dix, onze ans, en 2000, j’ai été fasciné par les musiciens d’ACDC, présents sur le plateau d’une émission culturelle que je regardais. Ils jouaient de la guitare. J’ai demandé à mon père de m’offrir une guitare. J’ai ainsi commencé à jouer tout seul au début, avant d’intégrer une formation de jazz, puis le conservatoire de Lille. Ensuite, je me suis lancé dans la composition.

– Vos références musicales sont assez reconnaissables, qui, selon vous, vous a le plus influencé ?

LC : Jimi Hendrix est le musicien qui m’a le plus influencé. Prince également, pour sa musique très rythmée, son style. À la base, je viens plutôt du rock mais j’ai été dirigé pour la guitare vers Jimi Hendrix. En plus du rock, il avait cette culture de la soul et du groove. Je mélange dans ma musique du rock et des musiques afro-descendantes, afro-américaines. Lorsque j’ai découvert Prince, j’ai pensé tout de suite à Jimi Hendrix, même look. J’ai découvert « Funkadelic », …j’ai écouté Sly Stone, James Brown. J’étais attiré par le côté funk. On retrouve ces mélanges dans ma musique.

– « Passion at a Distance » est votre deuxième album, qu’avez vous eu envie de défendre autant au niveau du texte que musicalement parlant ?

LC : J’ai voulu me faire plaisir. Le premier album a été réalisé pendant le confinement. Je l’ai réalisé tout seul. Pour celui-ci, j’avais envie d’avoir de la spontanéité, de la chaleur, de la vraie batterie, avec des musiciens.
Le premier album revisite le mythe d’Orphée. Ce personnage perd sa femme et retourne aux Enfers dans l’espoir de la faire ressusciter. Ce personnage est un bluesman de l’antiquité. Sa lamentation fait penser au blues. Je l’ai envisagé comme un album. Je suis touché par cette histoire, cet amour bafoué. Les gens s’aiment mais ne peuvent pas être ensemble. Également, bouleversé par les séparations, les quais de gare… Ces sujets me plaisent, j’avais envie de les évoquer.
La lecture de Steven Hawking, « Une brève histoire du temps », m’a donné beaucoup d’idées. L’auteur raconte des anecdotes sur le développement de la physique quantique, du multivers etc. Un scientifique a dit: « croire au multivers signifie croire que l’amour à distance est possible », appelé « l’enchevêtrement quantique « . L’idée du titre de l’album vient de cette histoire. J’ai eu envie de parler de la passion à distance. « Passion at a Distance ». J’ai donc mis en scène des histoires d’amour qui se passent dans le cosmos. Je fais de la poésie avec le vocabulaire de l’espace pour parler d’amour.

©Leo Courbot

– Quelques mots sur « Cantique des Quantiques »?  Vous chantez en français pour celle-ci ?

LC : Dès que j’ai commencé à écrire, adolescent, j’écrivais en anglais. Au contraire du français, c’est une langue rythmique. Si on agence les mots d’une certaine façon, on va créer des rythmes. Ils sont déjà intégrés au langage. Alors qu’en français, il faudra insuffler un rythme à ce que l’on dit. Ensuite, j’ai écrit spontanément des chansons en français. Tout se fait naturellement. Le titre « Cantique des Quantiques » est un bon exemple; un jeu de mots entre un passage de la Bible où il est question d’un dialogue amoureux entre deux personnages qui se languissent l’un de l’autre et en même temps la physique quantique. Je revisite donc ce langage amoureux avec le vocabulaire du cosmos. Je ne pouvais pas faire cette chanson en anglais car le jeu de mot ne marche qu’en français. Chanter en anglais est aussi une protection.

– À quand la prochaine scène parisienne ?

LC : Le prochain concert sera à Paris, au Sunset Sunside, le 28 mars, pour la release partie de l’album.
Une tournée est en cours de programmation.

« Cantique des Quantiques »
« Passion at a Distance »

Leo Courbot

Sortie de l’album le 22 mars 2024

En concert au Sunset Sunside, le 28 mars 2024

60 rue des Lombards, 75001 Paris

Instagram @leocourbotmusic

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